Immédiatement après un deuil et encore pendant longtemps après, il est important d’avoir des lieux de recueillement où aller rendre hommage au disparu et penser à lui dans le calme et la sérénité.
La chambre funéraire
Pendant les quelques jours précédant l’inhumation ou la crémation, le corps du défunt peut être hébergé dans un lieu provisoire, géré par une agence de pompes funèbres ou par la municipalité, et désigné sous divers noms, tels que chambre funéraire, salon funéraire, maison funéraire, funérarium, athanée, ou d’autres. Dans cet endroit, suivant la demande de la famille, le corps du défunt peut reposer ou non dans un salon privé, afin de recevoir les visites des proches. Si c’est le cas, ce salon est un lieu où on peut aller se recueillir auprès du défunt immédiatement après le deuil et jusqu’au moment de la mise en bière.
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Dans le cas d’une inhumation traditionnelle au cimetière
Lorsque que le défunt est inhumé dans un cimetière, sa tombe devient pour les proches un lieu de recueillement, aussi bien dans les jours que dans les mois qui suivent le décès, et bien longtemps après. Il est de coûtume de s’y rendre chaque année pour la Toussaint et d’y déposer des fleurs de deuil.
Dans le cas d’une crémation
Lorsque que le défunt est incinéré, les choses sont plus complexes. Si les cendres sont déposées dans une urne, celle-ci peut être conservée au columbarium du cimetière, dans une case privée que l’on pourra fleurir et devant laquelle revenir pour se recueillir.
L’urne funéraire peut aussi être transportée dans un cimetière et déposée dans un caveau familial, un petit caveau spécial ou encore être scellée sur un monument funéraire. Le cimetière devient alors lieu de recueillement, comme dans le cas d’une inhumation traditionnelle.
Si les cendres sont dispersées (dans un jardin du souvenir, en pleine nature ou en mer), il n’y aura ensuite plus de lieu de recueillement spécifique pour la famille ou pour les proches. C’est pourquoi certains crématoriums proposent une alternative : un jardin spécifique (autre que le jardin collectif du souvenir) qui peut accueillir les cendres du défunt et au sein duquel on peut choisir une forme de mémorialisation végétale ou minérale pour perpétuer sa mémoire : un rosier, un arbre, une pierre gravée…
Si les cendres du défunt sont dispersées dans une propriété privée, par exemple au pied d’un arbre ou d’un rosier, cet arbre pourra devenir lieu de souvenir et de recueillement.
Se recueillir dans une église ou dans un autre lieu de culte
Dans tous les cas où il n’existe ni tombe, ni lieu spécifique de recueillement, ou encore lorsqu’on habite trop loin du cimetière, il est toujours possible d’aller se recueillir dans un lieu de culte, selon sa religion. Même lorsqu’on n’est pas croyant, on peut librement entrer dans une église et y faire par exemple brûler un cierge en pensant au défunt. On peut aussi, tout simplement, allumer une bougie chez soi, devant une photo du défunt.