Famille, personnel soignant, bénévoles… l’accompagnement à la fin de vie peut être prodigué par diverses personnes, sous de multiples formes. Objectif, aider la personne atteinte d’un mal incurable à apaiser ses souffrances physiques et psychologiques.
Accompagnement jusqu’à la fin : les soins palliatifs
Les unités de soins palliatifs sont entièrement dédiées à l’accompagnement en fin de vie. Au sein de ces services, médecins, psychologues, infirmières, kinésithérapeutes et parfois quelques bénévoles prodiguent des soins de confort au patient. Apaiser ses souffrances physiques et psychologiques mais aussi respecter sa dignité comptent parmi les enjeux de ces services.
Des unités de soins palliatifs sont aujourd’hui intégrées aux plus grands hôpitaux de France. En complément, des unités mobiles se déplacent au domicile du patient.
Structures intermédiaires, les maisons d’accompagnement sont également dédiées à la fin de vie. Encore relativement rares, elles permettent au patient de recevoir les soins nécessaires en soulageant un peu les proches, souvent épuisés tant moralement que physiquement.
Fin de vie : soulager les souffrances physiques et psychologiques
Accompagner la fin de vie des patients, c’est d’abord lutter contre les douleurs liées à sa maladie. Grâce aux progrès de la médecine, il existe aujourd’hui des antidouleurs de plus en plus puissants et efficaces.
En cas de douleurs très intenses, des opiacés sont administrés, comme par exemple la morphine. Si la douleur est persistante, le produit sera directement injecté dans la moelle épinière, au niveau de la colonne vertébrale. Le patient dispose alors d’une pompe à morphine. Mais les médicaments ne peuvent à eux seuls soulager les malades.
Accompagner la fin de vie, c’est aussi aider la personne à se libérer de ses souffrances psychologiques. Les personnels soignants des unités de soins palliatifs ont été formés pour répondre spécifiquement aux attentes des malades en fin de vie, qui ont plus que jamais besoin d’écoute, de compréhension, de sensibilité et d’humanité. Ils aident également les proches du malade en leur apportant conseils et soutien dans cette épreuve.
Mourir chez soi ou à l’hôpital ?
Lorsque l’issue fatale est inéluctable, nombreux sont les malades qui préfèrent retourner chez eux plutôt que de passer les derniers moments de leur vie à l’hôpital. Aujourd’hui, l’hospitalisation à domicile en fin de vie est possible dans de nombreux cas, mais, avant d’en décider le patient et ses proches doivent être informés que cette démarche comporte des avantages et des inconvénients.
Etre maintenu à domicile apporte beaucoup de réconfort et facilite le soutien psychologique de la part des proches. Se retrouver à nouveau dans le cocon familial rassure le patient et l’aide à se sentir bien.
Toutefois, la surveillance médicale est moins aisée par ce biais. Le personnel soignant est moins disponible et intervient moins rapidement. Dans ce combat pour conserver sa dignité, c’est à chacun de faire son choix selon les alternatives possibles et selon ses propres volontés.