Lors des obsèques d’une personne chère, on a souvent envie de lui rendre hommage tout en personnalisant la cérémonie. Rédiger et dire un poème peut alors être d’une grande consolation. Voici quelques façons d’aborder la forme et le fond du poème.
La forme du poème
On peut, par exemple, commencer par le nom de la personne, en employant son prénom ou l’appellation qu’on avait l’habitude de lui donner : « Maman », « Tante Denise », « Paul, mon grand frère »… Ensuite, on peut s’adresser directement à la personne disparue en la tutoyant, puisque généralement ce sont les très proches qui auront envie d’écrire un poème, ou en la vouvoyant si telle était l’habitude du vivant du défunt.
L’appellation « poème » ne doit pas vous figer. Le plus souvent les vers seront libres et le poème peut être très bref. On n’a d’ailleurs rarement envie de lire un très long texte lors d’une cérémonie d’enterrement.
En résumé, la forme doit être la moins contraignante possible, afin de laisser parler essentiellement votre cœur, avec des mots simples
Le fond du poème ou comment trouver l’inspiration
Le plus difficile est parfois de commencer, de trouver le ton… Ensuite la plume se met à courir toute seule. Voici donc quelques exemples de phrases d’introduction :
- « Nous sommes réunis autour de toi aujourd’hui et nous voudrions te faire fête… »
- « Même si nos cœurs sont tristes, tu es présent parmi nous aujourd’hui… »
- « Tu nous a quittés trop tôt, nous sommes dans une grande tristesse… »
- « Tu pars et nous restons derrière toi, aujourd’hui seuls et dans la peine »
- « Aujourd’hui tu as rejoint (nom des personnes) que tu aimais tant… »
Dans le corps du poème, on peut évoquer les traits de personnalité propres au défunt et le remercier de ce qu’il a su nous transmettre et nous offrir :
- « Merci pour tout ce que tu nous as donné, ton temps, tes soins, ton amour… »
- « A tes côtés, nous avons fait de chaudes provisions d’amour… »
- « Je te remercie, toi qui toujours a été là pour me soutenir et m’encourager… »
- « Tu étais l’ami fidèle sur qui l’on pouvait toujours compter… »
- « Tu étais la joie de vivre et c’était un privilège de vivre à tes côtés… »
Enfin, dans la partie finale du poème, on pourra mettre l’accent sur qui ce continuera à vivre en nous de l’être aimé :
- « Tu nous laisses le cœur rempli de souvenirs et d’amour… »
- « Tu m’appris l’amour, plus fort que tout… »
- « Tout ce que tu m’as appris va continuer à vivre en moi et je le transmettrai un jour à mes enfants, puis à mes petits enfants… »
- « Ton visage, que nous ne verrons plus, ton beau visage a trouvé sa place dans nos cœurs. »
- « Tu es parti, mais il reste l’essentiel : ce que tu nous as donné… ».