Moins de 15 % de la population française pratique encore une religion. Pourtant, plus de la moitié des obsèques se déroulent dans des lieux de culte. Nombre de non-croyants optent donc pour une cérémonie religieuse. Le poids de la tradition, les interrogations sur l’éternité pèsent autant que la méconnaissance et l’austérité de l’image des cérémonies civiles. Le rite est une nécessité sociale et les cérémonies laïques peuvent permettre aux familles de faire le deuil en témoignant d’un certain respect au défunt. Il n’est ici plus question de croyance et encore moins de pratique religieuse, c’est la volonté de se rassembler autour du défunt qui prime, pour l’accompagner vers sa dernière demeure. Les funérailles civiles se déroulent selon les volontés exprimées par le défunt. Généralement, elles prennent partiellement modèle sur les cérémonies religieuses, dans une forme plus sobre, même si selon les personnalités toutes les extravagances sont permises. La cérémonie a le plus souvent lieu sur le lieu de l’/funerailles/cremation-alternative-enterrement »>crémation. Les diverses célébrations peuvent donc aussi bien se passer dans les salons d’un funérarium qu’au crématorium ou au cimetière. Selon le degré d’intimité, la cérémonie débute par l’accueil des proches et de la famille qui se rassemblent autour du Le lieu est habillé selon les cas par des bougies, des objets personnels ou des fleurs de deuil. Enfin, une fois l’hommage collectif rendu, chacun peut se rendre près du cercueil pour faire un dernier adieu en déposant des roses, quelques pétales, laisser un baiser ou témoigner de sa douleur à sa façon en se recueillant une dernière fois.Accompagner les morts et faire son deuil n’est pas le propre des religions. Les funérailles laïques ont aussi leurs La cérémonie laïque, pour ceux qui restent
Organiser une cérémonie laïque
Déroulé d’une cérémonie civile