De plus en plus courante, la crémation est une technique funéraire tolérée dans un grand nombre de religions. Opter pour la crémation n’est pas un acte anodin. L’absence de lieu de recueillement pour les familles peut compliquer le travail de deuil. C’est pourquoi le principe premier qui doit gouverner à la décision de crémation, reste la volonté du défunt, manifestée de son vivant. S’il ne l’a pas fait, il faut que l’ensemble de la famille se mette d’accord sur cette démarche. Certains voient dans la mise en terre un dernier adieu qu’ils ne retrouvent pas dans la crémation. Pour cette raison, certains centres permettent aux familles d’assister à l’entrée du cercueil dans le four.
La crémation : définition
Qu’est ce que la crémation ? En quoi consiste réellement cette technique funéraire ? Quel organisme autorise la crémation ? La crémation est une méthode qui brûle le corps d’un être humain décédé. Les cendres qui résultent de ce processus sont alors placée dans une urne funéraire. Cette dernière peut ensuite être enterrée, dispersée selon les directives du défunt ou de sa famille, ou encore mise en colombarium. Pour obtenir une réponse claire à l’ensemble de vos questions à propos de la crémation, découvrez notre article présent au sein de notre lexique et accessible en cliquant sur le lien ci-dessous :
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La cérémonie de crémation
La crémation est un processus strictement réglementé. En France, les pompes funèbres doivent suivre un protocole précis. Le four à crémation doit être chauffé à près de 900°C. Le corps est placé au préalable dans un cercueil. Celui-ci est alors disposé dans le four pendant environ 1h30. La famille reçoit ensuite une urne contenant les cendres du défunt. Celles engendrées par la combustion du cercueil n’y sont pas mêlées grâce à un processus de sublimation.
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Le crématorium : une technique courante mais très règlementée
Le prix d’une crémation se situe aux alentours de 500 €. La crémation n’interdit pas le culte du souvenir et donc le fleurissement, puisque aujourd’hui quasiment tous les cimetières sont équipés de site cinéraire avec espaces végétales, cavurnes, stèles ou monuments de crémation.
A l’heure actuelle, il est nécessaire de savoir qu’à 90%, les pierres tombales sont en granit et non en marbre.
La crémation est également une solution pratique pour les familles qui souhaitent rapatrier un proche. Un acte de décès et une autorisation préfectorale sont nécessaires pour un déplacement à l’étranger. Attention cependant, toutes les compagnies n’acceptent pas les cendres comme bagage à main.
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Après la crémation : devenir des cendres
L’usage des cendres funéraires est également réglementé. Les autorisations se demandent à la commune de naissance du défunt et non à la commune de dispersion. On ne peut légalement pas les disperser où l’on veut pour des raisons sanitaires évidentes. Routes, fleuves, rivières ne peuvent en aucun cas être des sites de dispersion. Les dispersions en mer doivent se faire à plus de 300 mètres des côtes. Les urnes funéraires biodégradables peuvent, quant à elle, être jetées en mer. Les cimetières disposent généralement de Jardins du Souvenir où la dispersion est autorisée. Une urne peut également trouver place dans un caveau familial ou au colombarium, dans les niches prévues à cet effet. Attention, il est strictement interdit de conserver une urne funéraire chez un particulier.
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Crémation : choisir l’urne funéraire
Les cendres qui résultent du processus de crémation sont la plupart du temps disposées dans les urnes funéraires. L’urne comporte le nom, le prénom et le site de crémation. Parfois, certaines familles sont réticentes à avoir recours à la crémation par peur de ne pas retrouver les cendres authentiques de l’être disparu. Pas d’inquiétude sur ce point : les pompes funèbres suivent des procédures très strictes où le four est nettoyé entre chaque crémation.
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